Donner, le plus beau des cadeaux de Noël !


Un repas solidaire avec Sant'Egidio

Sant’Egidio c’est qui-que-quoi-dont-où ça ?

C’est une communauté chrétienne créée à Rome en 1968 par un jeune italien. Andrea Riccardi, était alors âgé de moins de 18 ans ! Une seule mission : rétablir la paix ! Facile ! A travers des prières et des actions régulières d'accueil, d'alphabétisation ou de distribution de repas, la communauté de Sant’Egidio apporte son soutien à ceux que l'on oublie parfois.

 

Un Noël solidaire !

Comme chaque année, Sant’Egidio organise des repas de Noël dont les invités sont des sans-abris et des réfugiés. Au même moment dans les différentes communautés répandues dans le monde, se réunissent des hommes et des femmes de tout horizon, dans différents lieux, pour partager ce repas de Noël.

Nous avons participé à ce déjeuner du 25 décembre à la chapelle de Montparnasse, à Paris, avec la communauté parisienne de Sant’Egidio. Et cela fait du bien de se prendre un bon bol bien chaud d’humanité et de respect (ajoutez à cela du bon vin et vous aurez un cocktail parfait) !

Parmi les 120 invités, on reconnaît des visages familiers devant lesquels on passe souvent. Ces longues barbes grises portent désormais un nom : Gérard, Christian,… On met une histoire sur ces tout-petits bébés.

 

Un festin en famille !

Les bénévoles s’activent pour donner à ce déjeuner toute la magie d’un Noël en famille. Le repas est copieux, le vin et le champagne réchauffent les cœurs : ce sont des dons des commerces de proximité. Après le fromage, le père Noël, accompagné de ses lutins, fait son entrée pour offrir à chaque invité un cadeau préparé pour lui avec cœur. Les bénévoles les connaissent tous bien.

 

Un bien beau moment, qui se termine trop tôt ! Mais les invités savent qu’ils auront bientôt la visite de leurs amis de Sant’Egidio. Au moment de se dire « au revoir », on serre la main à chacun de nos nouveaux amis. Sur le visage des invités, on lit alors un aveu de fragilité sous une peau dure, marquée par le froid. A travers leur sourire, on devine une dignité oubliée qui hurle à se faire reconnaître. Dans leurs yeux, brûle le grand feu de la vie.

 

 

-¨Ÿ-